Hauts-de-Seine 2 avocats en guerre contre les détentions provisoires

Pierre Degoul et maître Arakelian

Palais de justice de Nanterre, ce lundi. Les avocats Pierre Degoul (à droite sur la photo) et Fabien Arakelian (à gauche sur la photo) demandent la remise en liberté de leurs clients irrégulièrement maintenus en détention provisoire, selon eux. LP/V.M.

Hauts-de-Seine : deux avocats en guerre contre les détentions provisoires «illégales»

Le Parisien – Par Valérie Mahaut
Le 17 décembre 2018 à 19h28, modifié le 17 décembre 2018 à 20h26

Les délais de détention seraient calculés à partir d’une mauvaise date, selon deux pénalistes des Hauts-de-Seine.

C’est un pavé dans la mare des audiences correctionnelles. Particulièrement celles de la 12e chambre de Nanterre – surchargée – qui juge les dossiers de stupéfiants. Ce lundi, l’avocat Pierre Degoul a demandé la remise en liberté d’un de ses clients, Modi K., arrêté et placé en détention provisoire depuis septembre 2017. Et dont le procès n’est prévu qu’en février prochain. Selon le pénaliste, Modi K. est détenu « sans titre », c’est-à-dire hors des cadres prévues par la loi. Autrement dit, il s’agit d’une « détention arbitraire ». Pour comprendre, il faut remonter la chronologie.